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Deux poids, deux mesures : quand les organisations Internationales ferment les yeux sur les violations des Droits de l’Homme dans les pays développés

La Rédaction by La Rédaction
2 février 2025
in Actualités, Apps, Gadget, Mobile, Startup, Tech
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Deux poids, deux mesures : quand les organisations Internationales ferment les yeux sur les violations des Droits de l’Homme dans les pays développés
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Les organisations internationales telles que l’ONU, la FIDH ou encore Human Rights Watch publient régulièrement des rapports accablants sur les violations des droits de l’homme ou les irrégularités électorales dans les pays en développement, en particulier en Afrique subsaharienne. Ces critiques sont parfois à prendre par les pincettes, force est de constater qu’un silence assourdissant entoure des violations similaires, voire plus graves, qui se produisent dans les pays dits développés. Une politique du deux poids, deux mesures qui soulève de nombreuses interrogations sur les véritables objectifs de ces organisations.

●Un traitement à géométrie variable

Lorsqu’il s’agit de dénoncer des fraudes électorales, d’accuser un Gouvernement de répression ou de pointer du doigt un manque de transparence, les projecteurs des ONG et des institutions internationales sont souvent braqués sur les États africains, latino-américains ou asiatiques. Cependant, des pays comme les États-Unis, la France ou encore le Royaume-Uni ne sont presque jamais épinglés avec la même sévérité, alors que les violations des droits de l’homme y sont également légion.

En France, par exemple, la gestion des manifestations des « Gilets jaunes » a donné lieu à des violences policières d’une rare intensité, avec des centaines de blessés graves, des mutilations et des arrestations arbitraires. Pourtant, aucun rapport accablant de la FIDH ou de l’ONU n’a mis en lumière ces abus de manière aussi systématique que pour des cas similaires en Afrique.

Aux États-Unis, la brutalité policière, en particulier contre les minorités, est une réalité indéniable, illustrée par des affaires comme celle de George Floyd. Par ailleurs, la restriction du droit de vote dans certains États par des lois électorales controversées aurait sans doute fait l’objet de vives dénonciations si elles avaient eu lieu dans un pays du Sud. Or, les institutions internationales n’ont jamais classé ces États parmi ceux où le processus électoral est déficient.

Ce parti pris apparent des organisations internationales amène à se poser des questions sur leurs véritables motivations. Pourquoi ces institutions s’acharnent-elles sur certains pays tout en fermant les yeux sur d’autres ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées :

▪︎Un outil de pression politique : Ces rapports peuvent servir de levier pour affaiblir des Gouvernements jugés trop indépendants ou peu enclins à se soumettre aux intérêts des grandes puissances.

▪︎Une justification d’ingérences : En dressant un tableau noir de certaines Nations, ces institutions offrent un prétexte aux interventions diplomatiques, économiques, voire militaires de puissances étrangères.

▪︎Un discours dicté par les financements : Beaucoup d’ONG et d’institutions dépendent de subventions provenant des pays occidentaux, ce qui peut influencer leur ligne éditoriale et leur champ d’investigation.

Si les organisations internationales veulent réellement jouer un rôle positif dans la défense des droits de l’homme, elles doivent abandonner cette posture sélective et dénoncer avec la même rigueur toutes les violations, quelle que soit la région du monde concernée. Une crédibilité retrouvée passe par une indépendance totale vis-à-vis des puissances influentes et un engagement sincère en faveur des principes universels qu’elles prétendent défendre.

En attendant, de nombreux Gouvernements ciblés par ces rapports, lassés d’être les boucs émissaires d’un système biaisé, comme ce fut récemment le cas du Gouvernement de la République de Guinée, répondent désormais par la voie des médias, dénonçant un acharnement politique et exigeant une évaluation équitable des situations dans tous les pays, sans distinction de richesse ou d’influence géopolitique. Une réaction légitime face à une justice internationale qui, pour l’instant, reste désespérément à sens unique.

Par Aboubacar SAKHO

Juriste-journaliste

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