La Cour pénale internationale est instrumentalisée par l’Occident, a déclaré à Sputnik Afrique Amadou Tiéoulé Diarra, du Comité de suivi de la mise des recommandations des Assises nationales pour la refondation.
« Elle est devenue une affaire de décideurs au niveau des États. L’égalité devant la justice ne joue plus. L’Occident table sur la Cour pour imposer une discipline aux dirigeants africains. »
Selon lui, l’AES a raison de vouloir claquer la porte pour créer sa Cour pénale sahélienne:
« C’est une volonté d’émancipation et d’objectivité. Les citoyens de l’AES vont se reconnaître en leurs magistrats. L’AES confirme sa volonté communautaire. »
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