C’est le Premier ministre par intérim, Abdoulaye Maïga, qui a fait cette déclaration lors d’une audience avec une délégation du Groupement malien des professionnels du pétrole.
Cette rencontre du 21 octobre faisait suite à la suspension d’une grève annoncée par le Syndicat national des conducteurs routiers . Celui-ci s’était heurté à des accusations selon lesquelles certains chauffeurs auraient livré du carburant à des groupes terroristes.
Les opérateurs pétroliers subissent de lourdes pertes à cause du blocus imposé par des groupes armés sur les routes desservant certaines villes. Le Premier ministre leur a réaffirmé la solidarité du gouvernement.
Des solutions ont été demandées par le Groupement malien des professionnels du pétrole. Les opérateurs souhaitent un renforcement de la sécurité pour les véhicules et chauffeurs, une prise en charge des dommages causés par les attaques, et la garantie de la continuité des activités.
La crise de carburant, l’une des pires en trente ans, paralyse le pays. Les longues files d’attente devant les stations-service sont devenues quotidiennes, affectant la circulation et l’économie. De nombreux travailleurs ne se rendent plus régulièrement au travail, rappelle la presse.
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