Les électeurs Camerounais ont voté dimanche, 12 octobre 2025 pour une présidentielle à un tour dans laquelle, le président sortant, Paul Biya, âgé de 92 ans avec 43 ans au pouvoir, demeure grand favori.
Face à lui, se présentaient 11 candidats dont son ancien ministre, Issa Tchiroma Bakary, qui suscite un engouement inattendu .
Le vote s’est achevé vers 18 heures et le dépouillement à immédiatement commencé pour se scrutin à un tour qui s’est déroulé dans le » calme et la sérénité », à assurer un des représentants dans un bureau de vote à Yaoundé.
Le Conseil Constitutionnel a jusqu’au 26 octobre pour proclamer les résultats
définitifs, en 2018, ils avaient été annoncées 15 jours avant le scrutin.
Les huits millions (8.000.000) des camerounais appelés à voter ont pour la plupart vécu sous le régime du Paul Biya, au pouvoir depuis 1982 et qu’il à toujours emporté avec un score de plus de 72 % ces 20 dernières années.
»Rien n’est acquis, attendons qu’on à le nom de l’élu », déclare-t-il à la presse, accompagné de son épouse, Chantal, à la sortie d’un bureau de vote, près du Palais présidentiel à Yaoundé.
A la clôture des bureaux de vote, des résultats plaçant Issa Tchiroma Bakary en tête des suffrages ont créé l’émoi dans son fief de Yaoundé.
Plusieurs centaines de personnes sont descendues dans les rues, dans le quartier de la briqueterie en scandant haut et fort » au-revoir Paul Biya, Tchiroma Bakary Issa arrive ». Selon des correspondants de nos confrères de l’AFP.
» Il ne faut pas être naïf, ont sait bien que le système gouvernant à beaucoup de moyens pour obtenir les résultats qui l’avantage » a expliqué à l’AFP, l’un des politologue camerounais.
Il à noter toutefois que la campagne a été ses derniers jours »beaucoup plus animée » que d’ordinaire et que cette élection présidentielle est donc peut être plus souceptible de nous surprendre », dans un pays où 40% de la population vivaient sous le seuil de la pauvreté extrême, en 2024, selon la Bany Mondiale.
Le président sortant, Paul Biya est comme son habitude, rester très discret pendant la campagne électorale. Il est finalement apparu en public pour la première fois depuis le mois de mais derrièr, visiblement en forme, en tenant comme en 2018, un meeting de campagne à Maroua, dans la région de l’extrême nord, stratégie avec plus de 1, 2 millions d’électeurs .
Contrast saisissant ces 11 rivaux ont multiplié les apparitions publiques promettant de tourner la page du long règne et de la main de fer du second président, depuis son indépendance de la France, en 1960.
Jeudi soir, son principal rival, Issa Tchiroma Bakary, 79 ans qui a quitté en juin dernier, le gouvernement pour rejoindre l’opposition après 20 ans dans le cercle présidentiel, a également tenu un meeting à Mourua.
Dans cette région, où il est originaire, il a semblé sousciter un élan populaire, inédit, accueilli dans les rues par des milliers de partisans brandissant des pancartes louant » Tchiroma le sauveur ».
Un contraste saisissant avec le meeting de Paul Biya ténu devant un public clairsemé de quelques centaines de personnes, contre 25.000 annoncées par son entourage.
Le principal opposant de Paul Biya, Maurice Kanto, deuxième à la présidentielle 2018, a vu sa candidature rejettée par le Conseil Constitutionnel .
Plusieurs ONG comme Human Rights Watch (HRV) ont ensuite exprimé leur inquiétude sur la » crédibilité du processus électoral ».
» Protéger le vote ».
Une partie des camerounais se disent désabusés face à la perpétuation du » systeme Biya » alors que le chaumage atteint 35% dans les grandes villes du pays.
Mais dans ce pays où la moitié de la population à moins de 20 ans, beaucoup de jeunes veulent allés voter et sont allié cherche leurs cartes d’électeurs a constaté le politologue Stéphane Akoua, il y voit un signal du changement positif, mais peut être pas suffisamment fort pour faire descendre les jeunes dans les rues, comme on l’a vu à Madagascar, en Tunisie ou ailleurs ».
Les camerounais se plaignent de la cherté de la vie, du manque d’eau potable, de soins de santé adéquat, d’éducation de qualité, mais ses frustrations restent à se stade cantonnées aux réseaux sociaux .
Le ministère de l’administration du territoire territoire a autorisé 55.000 observateurs locaux et internationaux, dont l’Union Africaine, plusieurs *plateforme* ont prévu de compiler les résultats de manière indépendante pour protéger le vote », s’attirant les critiques du gouvernement qui a dénoncé les tentatives de »manupuler » l’opinion publique et de proclamer »des résultats tronqués »,
Le scrutin se déroulerera à l’ombre du conflit meurtrier opposant des groupes séparatistes aux forces du groupement dans les régions a majorité anglophone du Nord Ouest et du Sud Ouest, lors de la précédente élection en 2018, l’abstention y avait été particulièrement élevé .
Source : AFP,
Urne synthèse de Issiaga Camara pour radio kanka .com










