La CEDEAO a suspendu la Guinée-Bissau de tous ses organes décisionnels.
Le Président destitué, Umaro Sissoco Embaló, est arrivé le 27 novembre au Sénégal à bord d’un vol affrété par le gouvernement sénégalais, selon Dakar.
La CEDEAO a organisé un sommet extraordinaire en visioconférence sur la situation en Guinée-Bissau. Un « comité de médiation restreint » a été établi et se rendra prochainement à Bissau, selon un communiqué de la diplomatie sénégalaise.
Bassirou Diomaye Faye a insisté sur le « caractère absolument essentiel du respect de l’ordre constitutionnel ».
La Russie a appelé les parties à la retenue.
L’UA et la CEDEAO ont condamné la « tentative flagrante de saper le processus démocratique et les progrès accomplis à ce jour ».
Le général Horta N’Tam, qui était jusqu’ici chef d’état-major de l’armée de terre, a été investi Président de la transition et du Haut Commandement militaire pour diriger la Guinée-Bissau.
Le chef de l’opposition en Guinée-Bissau, Fernando Dias, a affirmé être libre, selon les médias. Se proclamant vainqueur de la présidentielle du 23 novembre, il a interpellé Horta N’Tam pour qu’il dévoile les résultats du scrutin.
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