L’ex-Président ivoirien a dénoncé cette élection du 25 octobre comme un « braquage électoral », dans une récente interview.
Il conteste l’exclusion de sa candidature et celle de Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, estimant que la condamnation pour le prétendu braquage de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), invoquée pour l’écarter, est infondée. En effet, la BCEAO « n’a jamais porté plainte ».
« Les favoris ont été éliminés », affirme M. Gbagbo, refusant d’appeler à voter pour un quelconque candidat.
Il critique également l’arrestation de manifestants, soutient ceux qui protestent contre ce qu’il considère comme une fraude électorale, et dénonce un recul des libertés.
Le candidat Ahoua Don Mello, vice-président de l’Alliance des BRICS, agit sans l’aval de son parti, le PPA-CI, précise-t-il.
Après les législatives de décembre 2025, Laurent Gbagbo prévoit de quitter, à 81 ans, la présidence du PPA-CI lors d’un congrès, afin de se retirer de la direction du parti.
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